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Descriptif
Manuscrit d'Antonin Artaud destiné au deuxième numéro de La Révolution surréaliste (janvier 1925).
Quatrième texte surréaliste de la revue.
Artaud, « inspirateur clé, dès [le] second numéro, des thèmes qui jetaient [les surréalistes} loin du lyrisme tout à fait littéraire auquel quelques-uns limitaient déjà leurs ambitions » (Pierre Naville, Le temps du surréel), livre ici un texte assez éloigné des autres textes automatiques. Loin de suivre le fil de la plume (ou de l'inconscient), il livre une vision apocalyptique où mort et sexualité se mêlent, à l'occasion d'une vision de montagne morte. De façon symptomatique, dès son arrivée à la tête de la revue (soit début février), Artaud supprimera les textes surréalistes.
Le 27 janvier, il écrit une Déclaration où le surréalisme se trouve ainsi défini : « Le surréalisme n'est pas une forme poétique. / Il est un cri de l'esprit qui se retourne vers lui-même et est bien décidé à broyer définitivement ses entraves / et au besoin par des marteaux matériels. » Est-ce un marteau matériel que cette « arborescence brisante » ? Le troisième numéro comportera cinq adresses, violentes, appelant à retourner l'esprit occidental vers ses propres obscurités intérieures. [Site André Breton, 2022]
Bibliographie
Antonin Artaud, « Antonin Artaud », La Révolution surréaliste, n°2, janvier 1925, p. 6-7.
| Date de création | [sd, circa 1925] |
| Notes bibliographiques | Ts, encre violette - deux pages avec annotations. |
| Langues | français |
| Bibliothèque | |
| Modalité d'entrée dans les collections publiques | Collection Jacques Doucet. |
| Nombre de pages | 2 p. |
| Mots-clés | revue, revue "la révolution surréaliste", écriture automatique, édition |
| Catégories | Manuscrits, Manuscrits des membres du groupe |
| Série | [Revue] La Révolution surréaliste, 2 |
| Lien permanent | https://www.andrebreton.fr/fr/work/56600101002018 |